" A Laon, où le Lycée et l’École normale étaient transformés en hôpitaux, le premier cimetière fut placé à proximité sur le plateau Saint-Vincent, au-dessus des Creutes. Par un escalier en calcaire noir de Belgique on arrivait à un espace pavé, terrain d'attente qu'abritait en 1915 une espèce de dais que je n'ai plus vu en 1918 lors de mon retour à Laon. Des allées compartimentaient le cimetière. Au bout de l'allée principale, adossé à un mur à corniche égyptienne se trouvait sur un socle le « lion allemand » accroupi. Au fond, à droite, au-dessus des Creutes, une terrasse, pavée de grandes dalles, bordée d'une balustrade permettait à l'ennemi de jouir de la vue magnifique qu'on a vers le sud-ouest et de rêver, en contemplant la route de Paris, à la gloire et au plaisir qu'ils auraient eus à tenir la ville sous leur botte. Sur les espaces réservés aux inhumations des monuments funéraires variés, conceptions de la guerre, s'élevaient sur les tombes avec encadrement de fleurs et d'arbustes d'ornement."


Extrait de Observations sur l'Hygiène Allemande pendant la dernière guerre d'Alexandre Menu 1929.

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