Rikiki, s'appelait Lefèvre Jules-Eugène et était né en 1844 à Laon où son père était cordonnier. Il avait été au collège, mais à la suite d'une maladie, était resté simple d'esprit. Ayant perdu les siens, il vivait en philosophe, se contentant d'une croûte de pain, sans cesse souriant et ayant toujours à la main un journal qu'il lisait à l'envers. Les enfants l'avaient surnommé Rikiki. Il habitait une sorte de grotte à droite de la première grimpette descendant à Ardon. C'est là qu'on le trouva mort le 16 Janvier 1915, des suites d'une congestion.

 

Caré Théophile-Augustin était à Laon en 1838. Il était le fils d'une chiffonnière, Valentine Caré. Chiffonnier lui-même, il s'était marié en 1875. Un jour sa femme partit, il vécut alors tout seul dans une cabane, sous la fort Classon. D'une intelligence rudimentaire, il était devenu « sauvage » et bourru, mais pas méchant. Infirme, il avait pris l'habitude de s'habiller en femme. Étant tombé gravement malade, il dût, à sa grande colère, entrer à l’Hôtel-Dieu il mourut le 1er Décembre 1913.

 

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